En mai dernier, le président Macron a confié au Conseil économique, social et environnemental l’organisation d’une Convention citoyenne sur les temps de l’enfant : « Comment mieux structurer les différents temps de la vie quotidienne des enfants afin qu’ils soient plus favorables à leurs apprentissages, à leur développement et à leur santé ? »
Le président Macron a lancé cette opération de communication dans un contexte où les mesures prises par ses gouvernements successifs visant à détruire l’Ecole publique ne passent ni auprès des personnels ni auprès des parents d’élèves.
Personne n’accepte l’avalanche de suppressions de postes décidées ces dernières années et en particulier les 4 000 annoncées par le gouvernement Lecornu-Geffray pour la prochaine rentrée, qui ne manqueront pas d’aggraver à nouveau les conditions de travail des personnels et les conditions d’apprentissage des élèves.
Personne n’accepte la situation révoltante que subissent les élèves en situation de handicap qui se voient privés de leur droit à bénéficier de conditions de scolarisation adaptées. Il manque au moins 24 000 places dans les établissements sociaux et médico-sociaux pour y accueillir les élèves qui en ont besoin. Il manque des milliers de postes d’AESH. Partout ça craque !
Personne n’accepte les contre-réformes successives qui, du « choc des savoirs » aux évaluations d’établissement remettent en cause le statut des personnels et le fonctionnement de l’Ecole publique.
Des projets Educatifs de territoire « nouvelle génération » rendus obligatoires !