Depuis les décrets Peillon de 2013 ayant instauré la semaine de 4,5 jours, le SNUDI-FO n’a eu de cesse de dénoncer cette organisation de la semaine scolaire qui met en oeuvre une véritable territorialisation de l’Ecole publique via les projets éducatifs de territoire (PEdT), qui instaure la confusion entre le scolaire et le périscolaire et qui aggrave les conditions de travail des personnels tout en augmentant les frais de transports et parfois de garde d’enfants. Par ailleurs, cela empêche certains AESH de travailler le mercredi pour compléter leur salaire de misère.
Les décrets Hamon de 2014 et Blanquer de 2017, même si ce dernier a permis le retour de la semaine à 4 jours à titre dérogatoire, ont conservé ce cadre territorialisé.
La résistance des personnels avec le SNUDI-FO (grèves, manifestations, pétitions…) a permis qu’aujourd’hui 96% des communes soient revenues à la semaine de 4 jours.
Pour autant tous les problèmes ne sont pas réglés. Le cadre de l’école territorialisée mis en place par le décret Peillon et confirmé par les décrets Hamon et Blanquer, est maintenu. Par ailleurs, certaines communes, malgré la mobilisation des personnels voire des parents d’élèves depuis des années maintiennent envers et contre tout la semaine de 4,5 jours, pourtant très majoritairement rejetée.
Dans cette situation, le SNUDI-FO réaffirme ses revendications :
– Le retour à un cadre national unique : la semaine de 4 jours sur une année scolaire de 36 semaines
– L’abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer.