Mardi 15 juillet, le premier ministre Bayrou a fait ses annonces pour le projet de budget 2026. C’est une déclaration de guerre contre l’ensemble des salariés, des chômeurs et des retraités.
43,8 milliards d’euros : une saignée d’une brutalité inouïe
Parmi les principales mesures contenues dans ce plan d’économies : suppressions de 3 000 postes de fonctionnaires, 1 500 suppressions chez les opérateurs, non remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite, suppression des « agences improductives », gel du point d’indice et de toutes les prestations sociales, suppression de deux jours fériés (Pâques et le 8 mai), remise en cause des affections de longue durée (ALD), remise en cause des arrêts maladie, fin de l’abattement de 10% pour les retraités, nouvelle contre-réforme de l’assurance chômage et du droit du travail, remise en cause du financement de la Sécurité sociale par les cotisations, ordonnances de « simplification » pour déréglementer et faire baisser le coût du travail…