La situation est aujourd’hui intenable dans les écoles du fait des suppressions de postes (encore 1 891 prévues à la rentrée prochaine) qui génèrent des fermetures de classes et des problèmes de remplacement toujours plus aigus, du fait aussi des conséquences de l’inclusion scolaire systématique, du manque de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux, du manque d’AESH…
C’est dans ce contexte, et pour détourner l’attention sur les véritables problèmes que rencontre l’Ecole – et dont il est le premier responsable – que le président Macron avait décidé en mai dernier de la convocation d’une « Convention citoyenne sur les temps de l’enfant ». Notre fédération avait refusé d’y participer : « La FNEC FP FO ne cautionnera en aucun cas une opération préparant une attaque frontale contre le statut et les conditions de travail des personnels. »