La grève jeudi 5 décembre a été puissante en particulier dans l’Éducation nationale et le 1er degré. En Côte d’Or, ce sont près de 65% de grévistes chez les PE et plus de 50% dans le 2nd degré pour exiger :
- L’abandon des jours de carence et de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie à 90%
- Le maintien de tous les postes dans les services publics et en particulier l’annulation des 4000 suppressions de postes dans l’Éducation nationale
- L’augmentation immédiate des salaires
- L’abrogation de la réforme des retraites Macron-Borne
Que va-t-il se passer maintenant ? Le gouvernement Barnier est tombé. Le budget inacceptable prévoyant notamment les 3 jours de carence, l’indemnisation des jours d’arrêt maladie à 90%, le blocage des salaires et la suppression des 4000 suppressions de postes n’est donc pas voté pour l’instant mais n‘est pas abandonné !
Le président Macron, seul contre tous, confirme ses orientations néfastes lors d’une allocution lunaire.
De nombreux collègues se posent donc à juste titre la question des suites, de la manière la plus efficace de bloquer définitivement ces mesures, d’y aller tous ensemble. Chacun est convaincu qu’une journée d’action, aussi puissante soit-elle, ne suffira pas, que les journées d’action saute-mouton ne permettront pas de gagner.
communiqué de la FNEC FP-FO ici